Et que l'on quitte, que l'on aime et que l'on oublie
Que chaque souvenir consigné dans une boîte au grenier,
Embué de larmes et jusqu'au dernier
D'une douce mélancolie le coeur emplit.

Que resurgissent alors, aux confins de la nuit, fantômes tristes,
Venant à tout jamais te hanter, peupler tes insomnies.
Domptant jusqu'alors le vide, du fil l'équilibriste
Est tombé et ce n'est pas tant la chute qui l'anéantit.