Et voilà que la rage, contre les démons t'évertues
Qui de t'enfermer en cage à force de trop t'être battu
Illusion que tu croyais amour aux bras de la plus belle femme
Ne laissant que du vide autour et ton coeur ravager l'âme

Sans que tu ne saches ce pour quoi s'effondre l'empire
Ni qui blâmer, accabler ou couvrir d'opprobres
Alors que, damné, sous toi se dérobe
La terre, si bien que tu lâches qui te pouvait retenir

Que s'engouffrent dans l'ogresse rêves et souvenirs
A tout jamais engloutis sans le moindre soupir
Qu'il ne subsiste ne serait-ce que vent que tu étreignes
Mais des larmes qui en silence tout espoir éteignent

Hurle à tout va Don Quichotte tu n'es plus qu'une grande
Ombre vide et creuse de sorte que même les fous ne t'entendent
Agonisant et risible, beuglant tes murmures
Serré dans cet invisible étau prisonnier de ces murs