Dix minutes de conversation avec la Fée. (la Fée, elle est trop bien: à elle seule, elle peut revendiquer de m'avoir fait lire, écouter ou voir Jaenada, Ash Wednesday ou Garden State (ah, et tant que j'y suis, si vous croyez que les fées ou les lutins n'existent pas, ce blog n'est pas pour vous)). Elle avait pas trop le moral pour pas dire qu'elle avait cette douce mélancolie qui ronge de là à là (au moins, tu penses!), à écouter en boucle des chansons qu'on croirait écrites pour nous apprendre à faire des noeuds coulants. Bref. Je lui ai prestement remonté les bretelles, le moral et les stats de son blog. Ce qui m'a permis de voir qu'elle avait pris de bonnes résolutions avec deux bons mois d'avance, ou dix de retard (eh, t'as vu, moi aussi je sais faire du calcul mental), si l'on s'en réfère au calendrier imposé par Christophorus Clavius pour rattraper le temps perdu alors même que Proust n'était pas né. Le poisson non plus (et on ne peut pas spécialement dire que je sois fier de celle-là, mais je l'assume).

Je n'aurai donc qu'une chose à dire:

Bonne année, Fée.